Il ne faut pas tenter le diable. Alli avait décidé de suivre son camarade. Et pas n'importe ou dans une belle et terrifiante grotte. Le connaissant, il ne s'empêchera pas de faire imbécile pour l'effrayer. Oh elle allait avoir peur, mais il allait être tellement mort de rire. Qu'il mourra certainement. Il marcha à pas de fourmis, d'arbre en arbre, la suivant doucement dans cette immense grotte. Ou n'importe qui aurait pu avoir peur. Et ne jamais y entrer seulement parce qu'il était trouvé ça trop "bizarre". Il ne put s'empêcher de sourire un rire machiavélique, mais très léger pour que personne l'entend. Ou du moins qu'elle ne l'entends pas. Ca serait dommage de gâcher l'effet. Il s'ennuyait. Et donc c'était le moyen le plus logique selon lui de rigoler un moment, et de se faire taper dessus également. Surtout qu'il savait que Judith était une vrai trouillarde. Alors il allait voir si c'était vrai qu'elle n'avait peur de rien. Même s'il s'en doutait largement. Il continua à marcher, au moment ou elle se stoppe soudainement. Il se mit à courir rapidement vers elle, en hurlant comme un monstre, et également le même ricanement. "MOUAHAHAHAHAHAHAH" Et voilà le tour est joué. Il se mit à courir plus loin pour ne pas se taper dessus. Car vu le hurlement, elle aurait pu lui en vouloir. Il lui avait causé une sacré frousse quand même. Il en était tout rouge, même qu'il se pliait de rire tellement c'était hilarant de la voir effrayer. Madame qui n'avait peur de rien. Maintenant le mythe est brisée !

J'étais une fainéante, aucun doute. Plutôt que d'aider sur le camp aujourd'hui, je préférais allez me reposer dans les grottes. Même si à la base j'étais réellement partie faire un tour. Arrivée dans les grottes, je cherchais un endroit plus ou moins confortable pour faire une sieste. Stupide comme j'étais je n'avais pas remarqué qu'on me suivait. Je n'étais pas assez attentive, n'importe qui aurait pu me suivre et même cet horrible dinosaure dont me parlait Mina l'autre jour. Pas assez prudente, il finirait un jour où il m'arrivera quelque chose et personne ne pourra m'aider. Imaginez, mes amis se foutraient de ma gueule : judith qui survit à un crash d'avion et qui meurt avalée par je ne sais quel bête sauvage qui traîne dans le coin. Quelle mort ridicule. Bref, je m'arrêtais pensant avoir trouvé la place idéale. M'apprêtant à m'allonger je fus surprise, et c'est le moins que l'on puisse dire, pour un fou qui se mit à courir vers moi, en criant et riant. Je sursautais, évidement, dans cette situation tout le monde sursauterait, même le plus fort et le plus courageux des êtres humains. Je savais très bien qui c'était. Une seule personne était capable de faire ça. Un seul idiot. Sentant mon cœur battre moins vite que l'instant d'avant, je me mis à hurler à mon tour puisque monsieur était parti se cacher, trop trouillard pour m'affronter certainement : « ALLISTAIR CALLAGHAN TU ES UN HOMME MORT. » et si ce n'était pas lui, bien j'aurais l'air d'une idiote. « J'aurais pu faire une crise cardiaque, tu n'aurais pas eu l'air bête avec un cadavre. » Je ne bougeais pas de là où j'étais, à lui de revenir et de montrer qu'il n'avait pas peur. « Reviens ici tout de suite, montre que tu es fort et que je ne te fais pas peur. Au lieu d'aller te cacher comme un lâche. » Pour être franche ce qui m'embêtait le plus était simplement le fait qu'il sache que je n'étais qu'une trouillarde et qu'il ait réussi à me faire peur, j'avais juste honte et c'était ça qui me mettait en colère.

Il avait fait peur à Judith. Il en était fier. Oui, car elle avait dit qu'elle avait peur de rien. Et même de personne. Donc il avait voulu lui montrer le contraire. C'est la meilleur façon de la faire démentir. Il savait que son amie se baladait seule souvent. Alors il la suivait doucement. Et se fit aussi discret qu'une fourmis. Il attendait qu'elle se stoppe. Et un grand BOUH ! Le summum il était parti au profond de la grotte. En faisant un ricanement vraiment machiavélique. Un peu comme la télévision, mais en exagérer. Cependant il ne s'attendait pas à ça : il était complétement perdu. Il s'était caché dans un des tunnels, sans pour noter le chemin du retour. Il n'avait même pas de caillou pour faire comme le petit poucet. Ah il pouvait toujours se fier à la voix hors norme de sa meilleure amie. Qui avait le même effet que les cailloux sur le chemin. "ALLISTAIR CALLAGHAN TU ES UN HOMME MORT" La raisonnante, le conduit directement ou se trouvait Judith. Qui avait décidé de le tuer. Il se régénérera c'est un seigneur du temps. Il prendra la forme d'un grand acteur, comme ça il sera tranquille et pourra demander un avion. Euh plutôt, on le remarquera sûr l'île, et on viendra le récupérer.

"J'aurais pu faire une crise cardiaque, tu n'aurais pas eu l'air bête avec un cadavre." "Je croyais que tu avais peur de rien, ni de personne. Que tu étais "impossible girl". Oh je me doutais que tu étais une menteuse, Mlle. O'connor !" Il aurait remonté le temps quoi que. Il ne voudrait pas rester avec une mauvaise cuisinière, et également une méchante. Oh ça il pourrait bien s'en passer. Bon c'était sa meilleure amie. Donc il ne pouvait pas l'abandonner. Même si elle avait déjà menacer de le frapper, ou même de le tuer. Elle avait un fort caractère. Comme toutes les femmes de son âge. Ou presque. C'est peut-être un cas particulier. "Reviens ici tout de suite, montre que tu es fort et que je ne te fais pas peur. Au lieu d'aller te cacher comme un lâche." "Pourquoi j'aurai peur d'une femme ? Et surtout d'une menteuse, hein? Tu m'aurais dit la vérité. Je ne l'aurais pas pris mal." Il n'aurait pas pris mal que c'est une trouillarde comme la plupart des femmes. Ou ceux qui se sente moins pousser plutôt. Là il croyait qu'elle avait toujours menti. Oui ca part d'un petit mensonge. Et après ça deviendra un plus gros, pour finir sur un capital. Il se méfiait dés le début. Alli ne mentait pas, il avait toujours dit la vérité sur lui-même, même s'il se dit courageux, et qu'il n'est pas trop, mais quand même. Il aurait pu prendre des risques pour sa sœur, pour sa meilleure amie, et même les enfants. Il se mit à bouder, se sentant vexer d'un petit mensonge, qui la fera lui mentir tout le temps. "Ne me touche pas!"

Cet idiot qui me servait d'ami m'avait fait peur. Si seulement je pouvais l'étrangler pour me venger. Malheureusement, il était préférable de ne pas le tuer, il pouvait m'être utile sur l'île, sait-on jamais. Puis dans le fond je l’aimais bien. Il pouvait être sympa et gentil lorsqu'il n'essayait pas de me faire peur. Je lui hurlais donc dessus pour qu'il revienne. Ce lâche avait fuit après m'avoir fait peur, ayant certainement la trouille de m'affronter. Après tout je pouvais être un monstre dans ce genre de situations. Et j'aimerai pouvoir dire que je lui faisais peur. Suite à ma remarque, il se fichais de moi. Bien évidemment je n'avais peur de rien, mais même les personnes les plus fortes et les plus courageuses avaient peur lorsqu'un imbécile hurlait en passant devant vous. Être courageux ne voulait pas dire être surhumain. « Tu sais ce qu'elle te dit la menteuse ? » commençais-je simplement lui lançant le regard le plus meurtrier que je pouvais avoir. « Je n'ai peur de rien, j'ai juste été surprise. Ça peut arriver à tout le monde. »

Je lui demandais alors de s'approcher plutôt que de se comporter comme un lâche en fuyant. « pourquoi tu aurais peur d'une femme ? Premièrement nous sommes aussi effrayantes que vous autres les hommes. Deuxièmement, je ne suis pas comme les autres, je suis bien plus effrayante que n'importe quel homme ou femme de cette île, je suis un monstre, un démon. Troisièmement je ne suis pas une menteuse. Quatrième et dernièrement va te faire voir Alli. » Non mais de quel droit me traitait-il de menteuse ? Je détestais savoir que j'avais tord, mais encore plus lorsqu'on me le faisait remarquer. Il refusait que je le touche maintenant. « Tu as peur de moi à ce point là ? » Rigolais-je en m'approchant de lui. « Ne t'en fais pas, je ne suis pas méchante dans le fond. » Quoi que. « Où tu m'en veux parce que tu crois que je t'ai menti ? » Je m'asseyais en plein milieu de la grotte, observant Alli en souriant. « Allez boude pas, lorsque tu fais la tête tu n'es plus aussi beau garçon. » m'amusais-je, n'oubliant pas de rire au passage.